Bertrand DELÉON

CANDIDAT INDÉPENDANT / PREMIÈRE CIRCONSCRIPTION

Cinq ans pour écrire une loi

Faire respecter les lois existantes déjà, concernant notamment la protection des espaces naturels, dont les zones humides et les bassins versants. Par ailleurs, il est urgent de limiter les déplacements de population et de permettre à chacun de vivre, travailler et décider au pays. Ainsi, l’autonomie des régions historiques s’imposent, de façon à gérer le territoire au plus près des habitants et de leurs besoins. Une autonomie fiscale permettra des pratiques écologiques liées au territoire.

Plus, mieux ou moins ?

Revenir à des réseaux locaux de consommation, un moratoire sur les zones commerciales à perte de vue, informer sur l’inutilité de consommer pour consommer (achat de gros véhicules, savoir faire durer les produits…), diminuer sa consommation énergétique (et l’Etat doit montrer l’exemple, abandon de la 5G, 6G…), travailler près de son domicile, relancer des modes de transports de marchandises comme le cabotage, faire la promotion d’un tourisme à l’opposé au tourisme de masse.

Plus de logements ! Oui mais comment ?

Un statut de résident permanent ouvrant à l’acquisition d’un bien immobilier, selon un nombre d’années minimales, pour limiter la spéculation immobilière et permettre aux actifs de se réapproprier nos villes et villages ; un établissement foncier public renforcé et l’intervention des collectivités pour encourager les regroupements de propriétaires dans l’achat d’immobiliers afin de contourner la spéculation immobilière.

Et maintenant on mange quoi ?

Permettre aux producteurs locaux de rouvrir des boutiques en centre-ville (comme c’était le cas jadis), multiplier les marchés, les réseaux locaux entre les entreprises de transformation et les producteurs locaux, accroître encore la part des produits locaux dans les cantines scolaires, accompagner encore plus nos agriculteurs et éleveurs dans la reconversion, faire comprendre que le label bio = nourriture normale, saine, et non pour une élite.