Karol KIRCHNER
Cinq ans pour écrire une loi
Concernant l’écologie, ma principale préoccupation est celle de l’eau. La situation en eau est critique dans l’ensemble du Morbihan qui a été placé en vigilance sécheresse mais elle l’est également au niveau national. Le réchauffement climatique aggrave la disponibilité en eau. La mise en place d’une planification écologique favorisera la maîtrise du cycle de l’eau. En tant que bien commun, l’usage et la protection de l’eau seront collectivisés.
Plus, mieux ou moins ?
La 6e limite planétaire, celle de l’eau, a été récemment franchie. L’exigence d’une société d’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature doit être inscrite au sommet de la hiérarchie des normes par la « règle verte » (ne pas prendre à la nature davantage qu’elle ne peut reconstituer) et conditionner l’action de l’État. L’enjeu est la reconquête collective du temps long. C’est le but de la planification écologique comme méthode pour gouverner par les besoins.
Plus de logements ! Oui mais comment ?
Le manque de logements est un puissant handicap et notamment pour les futurs employés qui ne peuvent se loger. Cette demande entraîne une forte pression sur le marché de la vente comme de la location mais bloque également l’économie locale. Au plan national, la NUPES garantira le droit au logement et développera des logements publics de qualité. Sur le plan local, nous mobiliserons les gisements de foncier disponibles dans le domaine public.
Et maintenant on mange quoi ?
Nous voulons en finir avec la malbouffe qui est un enjeu écologique comme de santé publique. Pour cela nous mettrons en place un ministère de la production alimentaire. Nous pouvons produire autrement pour nous nourrir tous et mieux. Nous développerons une agriculture écologique, relocalisée, diversifiée et paysanne. Nous orienterons les aides publiques agricoles vers une production écologiquement soutenable.