Marie-Madeleine DORÉ-LUCAS
Cinq ans pour écrire une loi
Dans notre région : accompagner la transition d’un modèle agricole intensif vers une agriculture biologique et soutenable s’inspirant des techniques de la permaculture, de rotation des cultures et protéger la ressource en eau. Accompagner les producteurs vers la sortie progressive des engrais et des pesticides de synthèse, développer les circuits-courts, relocaliser la production. Développer les transports en commun pour encourager une mobilité douce, réduire notre dépendance à la voiture
Plus, mieux ou moins ?
Modifier nos habitudes de production et de consommation pour évoluer vers plus de sobriété et une politique « zéro déchet ». Produire moins et mieux : interdire l’obsolescence programmée, lutter contre la surproduction de déchets, organiser la transition de notre appareil de production vers des sources d’énergie à terme 100% renouvelables. Développer l’économie circulaire, la réparation et le réemploi ; plus généralement inscrire la règle verte dans la Constitution
Plus de logements ! Oui mais comment ?
Repenser notre manière d’habiter en développant l’autosuffisance énergétique de nos logements , subventionner les travaux de rénovation énergétique en privilégiant les rénovations complètes, développer les filières d’éco-construction, interdire la location des passoires thermiques, renforcer les programmes de détection des passoires énergétiques. Se tourner vers des habitats alternatifs , par ex. l’habitat partagé qui met en pratique des valeurs de solidarité, partage et mixité sociale
Et maintenant on mange quoi ?
La transition vers une alimentation qui soit majoritairement biologique, locale, végétale et de saison, est essentielle pour bifurquer et nous engager sérieusement vers le chemin d’une société durable. Il faut accroître notre autonomie alimentaire à un niveau local ainsi que l’accès de tou.te.s à une alimentation saine, notamment en réduisant la TVA sur les aliments bio et en accompagnant les producteurs vers une agriculture biologique