Patrice CRUNIL

LUTTE OUVRIÈRE / QUATRIÈME CIRCONSCRIPTION

Cinq ans pour écrire une loi

Il faut l’abolition du secret bancaire et du secret des affaires Il faut la plus grande transparence, sous le contrôle des travailleurs, sur la marche des entreprises qui font passer les profits avant tout, protéger les lanceurs d’alerte…

Plus, mieux ou moins ?

Il faut produire ce qui est nécessaire pour répondre aux besoins de la population : moins de sous-marins nucléaires assurément, mais plus d’écoles, d’hôpitaux de proximité …Il faut planifier la production efficacement et pour cela d’abord en finir avec la propriété privée des moyens de productions, c’est-à-dire en finir avec le capitalisme qui nous mène droit dans le mur.

Plus de logements ! Oui mais comment ?

Il y a 300 000 sans-abris. D’après la fondation Abbé Pierre on peut s’attendre à 30 000 demandes d’expulsions en 2022.La loi qui permet de réquisitionner les logements vides existe déjà. Il faut l’appliquer, tout de suite, et réquisitionner des appartements ou des bureaux appartenant à des grands groupes qui spéculent sur l’immobilier et les transformer en logements sociaux. 2,2 millions de ménages en attendent un logement bon marché alors que la construction de logements sociaux diminue. L’État doit construire d’urgence ces sociaux en embauchant lui-même le personnel nécessaire, sans passer par les capitalistes du bâtiment et les louer à prix coûtant pour garantir des loyers accessibles aux classes populaires.

Et maintenant on mange quoi ?

Les produits alimentaires dépendent des grosses industries alimentaires qui fonctionnent selon les lois du profit. Cela conduit à la pollution accrue des fonds marins, l’utilisation de pesticides dangereux, l’accroissement de rejets toxiques qui provoquent l’empoisonnement des être humains et des cultures. Aujourd’hui, toute la vie économique et sociale est contrôlée par quelques grands groupes industriels, mus par la recherche du profit maximum, et tout aussi irresponsables vis-à-vis des hommes que de la nature. Nestlé ou Colgate-Palmolive exploitent des travailleurs aux quatre coins du monde, et ils sont prêts à détruire des forêts, à polluer des nappes phréatiques à produire du soja ou de l’huile de palme au moindre coût. Pour que la société humaine puisse gérer consciemment toutes les conséquences de ses actes, y compris sa manière de s’alimenter et ses rapports avec le reste du monde animal, cela nécessite de changer radicalement la société.