Pierre-Léon LUNEAU
Cinq ans pour écrire une loi
La crise du logement a une incidence sur l’accroissement des distances domicile/travail et donc sur les consommations d’énergies. Nous pensons qu’il est prioritaire de légiférer contre la pression foncière et la pénurie de logements à louer à l’année : Exonération de la taxe foncière pour les propriétaires louant à l’année, priorité aux rénovations, limitation des locations saisonnières, et allier ces mesures à un plan développant les mobilités douces.
Plus, mieux ou moins ?
Pour une baisse de la consommation de masse : Baisse de la TVA pour la réparation des biens de consommation. Augmentation de la TVA sur les produits « non-vitaux » fabriqués en plastique. Régulation de la publicité et interdiction des écrans publicitaires vidéo. Durcissement des lois contre l’obsolescence programmée. Taxe contre le gaspillage alimentaire et l’approvisionnement à plus de 250 km.
Plus de logements ! Oui mais comment ?
Privilégier la rénovation propre plutôt que la construction (gel des PC sur une durée). Encadrer pour des constructions propres et responsables. Lutter contre l’artificialisation des jardins et autres espaces communs où le végétal peut être conservé Favoriser et accompagner davantage l’autonomie énergétique : récupération des eaux de pluie, solaire… Créer une loi visant un quota maximal de résidences secondaires par commune. Augmenter l’offre de logement social et taxer davantage le manque.
Et maintenant on mange quoi ?
Suppression de la TVA pour l’alimentation bio produite localement. Incitation pour les communes à créer des marchés de producteurs locaux et des vergers municipaux. Inscription dans les programmes scolaires de l’éducation au goût, la nutrition et la cuisine. Mutualisation des besoins des communes pour produire en bio, transformer et distribuer : centrales collectives Taxe pour la grande distribution dans le cadre d’approvisionnement en produits frais trop lointain (+1000km)